dimanche 27 novembre 2011

Il y a des enfants dans la rue


Hier je me suis enfermé dans ma chambre
Pensant à cet enfant qui au mois de décembre,
Une boîte à la main demandait à manger,
Aux passants qui avaient l’air de l’ignorer.

Pendant que d’autres enfants allaient à l’école,
Lui était dans la rue luttant contre le froid,
Vêtu d’une chemise déchirée sans col,
Il répétait continuellement des paroles à basse voix.

Combien d’enfants dans le monde n’ont pas de toit ?
Combien sont ceux qui pendant l’hiver,
Passent leur temps à lutter contre le froid
Avec pour seule arme leur maigre pull-over ?

Qui sont ces parents qui se donnent la permission
De faire des enfants sans s’en occuper ?
Que fait mon gouvernement dans une telle situation
A part tenir des discours auxquels personne ne peut se fier ?

Ce matin en allant à l’école j’ai revu cet enfant
Dont le regard avait l’air de me dire
« Crois-tu que je suis différent des autres enfants
Pour que le ciel jusqu’à ce point décide de me punir ?»



Il arrive parfois


Il y a des jours où ça va
Et d’autres où c’est la cata
Des jours où tu pleurs de joie
Et d’autres où l’on se moque de toi.

Parfois tu te poses des questions
Tu as peur de prendre des décisions,
Tes pleures et rires dépendent pourtant de toi
Mais la tristesse sur ton visage se voit.

Parfois tu cherches un ami pour t’écouter
Quelqu’un à qui tu peux tout raconter
En ce moment précis l’ami est absent
Au fond de toi, tu pleurs comme  un enfant

Tu te dis que ton sort est immonde
Tout comme la mer ta colère est profonde
Mais si à l’esprit tu demeures fort
Facilement de tes problèmes tu t’en sors

Parfois tu te poses des questions sur la vie
Sur la mort, l’enfer et le paradis
Et si tes questions ne te rendent pas ivre
Alors dis-toi que tu commences à vivre.

La vie pour certains,...


La vie pour certains est un cadeau
Pour d’autres c’est un fardeau
Pour moi ce n’est ni l’un ni l’autre
C’est un peu de rires, de pleurs de part et d’autre.

Ma vie est une poésie,
Ma mort en sera aussi
J’ai connu la joie, l’ennui,
Le succès, l’échec aussi.

Marchant la tête dans les cieux,
Je me force parfois d’être heureux,
J’écris sans cesse mes joies et mes peines
Je ne cache pas ma colère encore ma haine.

Ma vie, c’est un peu de tristesse
Additionnée de bonheur et de détresse
Ma vie est un mélange de sentiments
Conjuguée au passé ainsi qu’au présent.

La vie pour certains est une bénédiction
Pour d’autres c’est une malédiction
Pour moi ce n’est ni l’un ni l’autre
C’est un peu de soleil de part et d’autre.


Dieu et sa parole

Au commencement était la parole,
Et celle-ci était Dieu,
Autant l’un vous console,
Autant l’autre vous rend heureux.

La lumière vient de sa parole,
L’homme a été créé à l’image de Dieu
Et quand Dieu nous console,
On ne peut qu’être heureux.

Croire en sa parole,
C’est croire en Dieu
Qui chaque jour nous console,
Et sans cesse nous rend heureux.

Ecoutons donc sa parole,
Rendons grâce à  Dieu,
Car dans le silence il nous console,
Et qui croit en lui est toujours heureux.

Je n'ais que mon coeur

Que le ciel me tombe sur la tête si je te promets la lune,
Que je sois puni si je prétends posséder une fortune,
Je ne pourrai t’offrir ni des étoiles ni le soleil,
Encore moins une des sept merveilles.

Je n’ai que ma fierté pour héritage,
Le nom d’un homme plein de courage.
Même si le sourire m’a pris en otage,
La tristesse se lit souvent sur mon visage.

Je voudrai pourtant te couvrir de roses,
T’écrire de belles paroles toutes en prose,
Te dire à quel point tu es sublime,
 Sans pour autant commettre un crime.

Mais contrairement à Victor Hugo,
Je ne sais pas écrire de jolis mots,
Je reste  alors moi, Je reste Isidore,
Car ainsi, je sais comment te dire que je t’adore.

samedi 12 novembre 2011

C'était un 21 Mars

Une femme dans la salle d’accouchement,
Émettait des cris de douleur et de souffrance,
Autour d’elle, des médecins habillés en blanc
Admiraient sa détermination en silence.

Maria, c’est comme ça qu’elle se nomme,
Cyprien, le prénom de son homme
Qui devant le bloc attendait impatiemment,
Avec joie la naissance de son enfant.

Marie luttait entre la vie et la mort,
La sueur avait trempé tout son corps.
Cyprien devenait de plus en plus inquiet
Regardait le ciel pour que soit exaucé ses souhaits.

Deux heures de temps et tout est fini,
Une fois de plus Marie a donné la vie
Elle serrait contre elle son trésor
Qu’elle appellera Kouraogo Téwendé Isidore


Ma philosophie

Tendre la main,
A son prochain,
Penser à demain,
Et à ceux qui n’ont rien.

Accepter le « Pardon »,
Éviter les complications,
Respecter ses parents,
Toujours aller de l’avant.

Cultiver la paix,
Même si l’on vous hait
Respecter ses amis
Ses décisions aussi.

Rester les pieds sur terre,
Éviter la guerre,
Ne pas nuire à autrui
Telle est ma philosophie.

Quand l'amour s'en va

Jusqu’ici je croyais en l’amour,
Je me disais qu’elle m’aimerait pour toujours
Mais voila, le voyage a changé de destination
Je n’ai que mes larmes pour évacuer ma déception

Penser à elle me donnait une incroyable force,
Mais regarde comme ma douleur est atroce.
L’être grâce à qui je croyais en l’amour
Vient de me dire adieu et cela pour toujours.

A présent, je ne crois plus en rien,
Ni au jour encore moins au destin,
Ne me posez surtout pas de questions,
De peur de faire ressurgir ma déception.

L’amour autrefois me faisait rire
L’amour aujourd’hui me fait souffrir
Celle à qui j’avais confié mon cœur,
Vient juste de me priver de sa douceur.

Je rêve

Je rêve d’un monde meilleur
Sans différence de couleur
Où les enfants sont les mêmes
Et tous les Hommes s’aiment.

Je rêve d’un monde meilleur,
Où de faim personne ne meurt,
Je rêve d’être devant la télé,
Voir les enfants d’Haïti s'amuser,

Je rêve d’une vie meilleure,
Où les roses gardent leur couleur,
Où arabes et juifs sont cousins,
Blancs et noirs se tendent la main.

J’ai tellement de rêves
Qu’avant que le soleil ne se lève,
La solitude qui m’observe,
Dans le silence m’achève

Ancré en moi

Isy t’es un mec génial,
Le séjours passé avec toi était spécial
Merci pour ton rire et ton amitié
Merci pour la joie que tu m’as donné

Sur ces mots elle m’a dit au revoir
Jusqu’ici, je rêve encore de la revoir,
Je voudrais me perdre dans ses yeux
Revivre ces jours où nous étions  heureux,

Marcher avec elle sous le soleil ou la pluie,
Tenir sa main de jour comme de nuit,
Lui souffler à l’oreille un « petit je t’aime »
Sans qu’aux yeux du monde cela ne soit un problème

Depuis sont départ je ne vis que dans le passé
Dans mon cœur le temps s’est arrêté
Je ne sens pas plus la pluie encore moins le vent,
Je revois son visage à travers le soleil levant.

Une lettre pour elle

Je n’ai jamais eu pour coutume,
De me réveiller de si bonne heure,
Tenir entre mes mains ma plume,
Et écrire sous la dictée de mon cœur.

D’abord mes vœux les meilleurs,
Joie, santé, succès, bonheur,
Bref le nécessaire pour être heureuse,
Le nécessaire pour rester chaleureuse.

Depuis ton départ, rien n’a changé,
A part le fait que ne cesse de grandir,
Le vide en moi que tu as laissé,
Me faisant revivre ce beau souvenir.

J’aimerai te revoir, marcher avec toi,
J’aimerai te revoir, te prendre dans mes bras,
Mais il paraît que chaque chose a son temps,
C’est pourquoi je me force d’être patient.

Songe à me donner de tes nouvelles,
Je déteste les silences qui semblent éternels.
Que cette année soit pour toi belle,
Que notre amitié reste éternelle.

J'aurais dû... je sais.

Éblouissante, à mes yeux elle l’était
Différente des autres, sincèrement je la trouvais,
Quand involontairement nos yeux se croisaient,
« Je t’aime » au fond de moi c’est ce que je disais.

Lorsque le dernier soir devant moi elle se tenait,
Je lui regardais dans les yeux et je me disais,
Qu’une fois là-bas elle m’oublierait,
C’est pourquoi jeune fille je t’ai pas avoué que je t’aimais.

Inexplicable était ma joie lorsqu’on était deux
Sur cette terre où on croit que pour être heureux,
On n’a pas besoin de posséder une fortune
Ou même aller faire un tour sur la lune

Si dans ton cœur pour moi il y a encore de la place,
Si l’amour d’hier a laissé de belles traces,
Laisse-moi alors l’occasion de te dire
Combien ton absence m’as fait grandir

Éblouissante à mes yeux tu l’as toujours été
Différente des autres je t’es toujours trouvé
Depuis que dans les airs ton avion s’est envolé,
De jour en jour je ne fais que t'aimer…

Merci pour ta présence

Fuir mes sentiments n’est peut-être pas la solution,
Y faire face pourrait créer des incompréhensions,
J’ai donc pris mon stylo pour me confier,
A cette feuille qui j’espère n’aura rien à me demander,

Lorsque je souffrais, présente tu étais,
Malgré la distance et toutes ces choses que je hais,
Tu as su me donner la force et le courage,
A mes yeux, tu es tout simplement un ange,

Épanouie à mes cotés j’espère tu le seras,
A travers ces mots c’est sûr tu te reconnaîtras,
Merci pour ton soutien et pour ta présence,
Merci de m’avoir aidé à surmonter cette expérience,

Unis nous le serons pour braver les étapes de la vie,
Car à tes cotés j’ai découvert le vrai sens du mot « ami »
Merci pour ces sorties, ces balades et ces rires,
Pour toutes ces choses qui m’ont aidé à moins souffrir,

Rire une fois de plus à tes côtés est un souhait,
Marcher avec toi est encore un autre,
Merci d’être resté l’Etre que tu es,
Merci de ne m’avoir pas demandé d’être un autre…

Moi

Isidore Kouraogo c'est ainsi qu'on me nomme,
Accusé d'avoir mangé une pomme,
Dont j'ignore l'origine et même la forme,
Pauvre pécheur parce que je suis un homme.

Né dans un des pays à l'ouest de l'Afrique,
Non loin des pratiques quelque peu mystiques,
Où l'on t'accueille sans demander tes origines,
Sans même savoir si tu possèdes ou pas une fortune.

Au cours de ma petite vie j'ai connu l'échec,
La tristesse qu'engendre la date d'un décès,
Ces moments où la vie devient insupportable,
Où ton cœur affaibli demeure inconsolable.

C'est vrai j'ai aussi connu des moments de joie,
Un peu de rire, de succès qui ont fait de moi
L'être que je suis avec un cœur,
Qui espère découvrir le véritable bonheur.

Bienvenu sur mon blog d'essai à l'écrit,
Tu y trouveras racontée une partie de ma vie,
Je suis en quête de savoir,
D'un bien être, d'une belle histoire.

A mes erreurs sois donc indulgent
Car pour être adulte il faut d'abord être un enfant
Bonne visite ;)


Non à l'excision

Les larmes aux yeux, la main dans les cheveux,
Son plus beau pagne blanc tacheté de sang
Comme une mère qui venait de perdre son enfant,
Ma sœur pleurait je te jure que c’était affreux,

Cinq minutes dans cette satanée case et tout a changé
Son visage avait l’air d’une fille violée
Qu’ont-elles utilisé pour exciser ma sœur ?
Pourquoi son merveilleux visage laissait voir l’horreur ?

Elle criait et demandait du secours,
Ils la regardait en disant que c’est la coutume
Impuissant et rempli d’amertume
Je regardais ma sœur souffrir ce maudit jour

Quelques minutes plus tard c’était le silence
Ma sœur a succombé à ses souffrances
Elle qui rêvait de mourir entouré de ses petits enfants
Venait de rendre l’âme à l’âge de 16 ans.
Merci à Chantal Puig pour l'image ;)