samedi 31 décembre 2011

Souffrir en silence


Comme un jour sans soleil,
Comme un palais sans merveille,
Comme un repas sans sel,
Comme mes écris dans une poubelle.

Comme un affamé qui pleur,
Comme un orphelin qui a mal au cœur,
Comme un poète loin des nuages,
Comme un monde sans partage.

Comme une amitié sans communication,
Comme un homme dans une prison,
Comme une journée sans rire,
Comme un être qui vit dans ses souvenirs.

Comme un romancier sans recueil,
Comme une personne qui vit dans le deuil,
Je souffre à cause de ton silence,
Et en silence mon cœur manifeste sa souffrance.

Il n'est jamais tard


Il n’est jamais tard
De reconnaitre ses erreurs,
Rêver d’un monde meilleur,
Et écrire une autre histoire.

Il n’est jamais tard,
Pour ma part,
De dire qu’on aime
Et éviter des problèmes.

Il n’est jamais tard,
De tendre la main,
Un peu plus loin,
Et surtout d’y croire.

Il n’est jamais tard,
D’oublier de sa vie,
Les moments noirs,
Et se faire des amis.

Même s’il est tard,
Ne pas perdre espoir,
Ne pas avoir de regret,
Car mieux vaux tard que jamais.

Au soir de ma vie


A la fin de ma vie,
Je voudrais revoir mes amis,
Qu’ils chantent et dansent à la tombée de la nuit,
Que jamais je ne sombre dans l’oublie

Oui ami, laisser sur ma tombe un mot
Un poème ou une citation de Victor Hugo
Interpréter pour moi des chansons,
Qu’elles viennent d’ici ou d’une autre nation

Je ne serai pas seul, je serai avec mes grands parents
Dans ce lieu ce lieu où l’on va sans faire de rang
Dont la porte d’entrée se trouve sous la terre
Ayant l’air d’une personne qui fuit la misère

Je m’en irai heureux de vous avoir connu,
Le sourire aux lèvres, la paix au cœur.
Je m’éloignerai de ce monde perdu
Pour retrouver mes alleux tirailleurs

Dans le ciel je m’envolerai telle une colombe
Pendant que vous, mes amis, chanteriez encore et encore.
Je voudrais qu’il soit écrit sur ma tombe,
Celui-ci s’appelait Kouraogo T. Isidore.

L'Amitié

L'amitié est comme une rose
Qui ne vit et grandit que quand on l'arrose
Elle ne demande qu'un minimum de dose
Chose que nous lui donnerons sans faire de pause       

C'est le meilleur des sentiments
Plus résistant que le ciment 
Si tu crois que je te mens
Demande aux anciens combattants

L'amitié nous vient du ciel
Elle brille, éclaire nos jours comme le fait l'éternel
Elle nous aide à manger des repas sans ou avec trop de sel
Quand elle est bien nourrie elle reste éternelle

Loin d'être un fardeau
L'amitié est un cadeau  
Ne lui tourne pas le dos
Elle n'est pas là pour te faire la peau.




Ma meilleure amie


J’ai pour amie
La poésie
Et la maladie
Pour ennemie.

L’une m'embellie,
L’autre me détruit,
La poésie est grâce,
La maladie est garce.

Quand sur les nuages
M’emmène la poésie,
 La maladie me suit,
Et menace mon voyage.

Quand à Aurélie j’écris,
La poésie m’assiste,
Parfois me dicte,
Et harmonise mes écris.

Quand à mon avenir je pense,
La maladie comme une sentence,
Apparaît tel un fou
Sur son passage détruit tout.

J’ai pour amie
La poésie,
Et la maladie
Pour ennemie.

N'attendez pas le jour de ma mort.


N’attendez pas le jour de ma mort,
Pour me couvrir de diamant et d’or.
C’est aujourd’hui que j’ai besoin de vous,
De votre amitié, vos regards et tout.

N’attendez pas la fin de ma vie,
Pour dire que celui-ci fut un formidable ami,
 C’est aujourd’hui que j’ai besoin de votre amour,
Pour l’emporter avec moi pour toujours

N’attendez pas que je sois la haut,
Pour m’offrir des cadeaux.
Sur ma tombe je ne veux aucune fleur,
Juste ma photo en forme de cœur.

C’est le moment ou jamais
De me tendre vos mains,
Et si je ne me réveil pas demain,
N’en faite pas un drame, c’est ça le destin.

jeudi 22 décembre 2011

Au revoir 2011, bonjour 2012

Au cours de l’année qui s’écoule, nous avons partagés des rires et bien plus. Il me plaît donc de vous dire merci pour votre amitié, pour le respect et la considération que vous aviez eu à mon égard. Merci à tous ceux qui m’ont fait confiance sans m’avoir connu. Merci d’avoir été présent lorsque j’ai arrêté d’espérer. Merci d’avoir été là en ces moments où, je me sentais seul dans un monde qui abrite plus de 7 milliard de personne. Merci pour les blagues mêmes si parfois elles étaient nulles. Merci à ceux qui me considèrent comme un frère, un confident, un fils. Merci de m’avoir ajouté à des groupes qui n’ont point d’objectif, de m’avoir marqué sur vos photos sans ma permission lol.
Il me plaît aussi de vous demander pardon pour les commentaires pas trop poli, pour les publications inutiles ainsi que pour les fautes d’orthographe. Pardon pour les mails restés sans réponse, pardon d’avoir été absent lorsque vous aviez eu besoin d’un ami.  Veillez accepter mes vœux anticipés. Je vous souhaite le nécessaire pour mener une vie heureuse. Il paraît que l’argent ne fait pas le bonheur mais je vous souhaite d’avoir le minimum pour satisfaire vos besoins.

mercredi 21 décembre 2011

Quel dilemme!

Julia est une mère de cinq enfants
Dont l’aîné s’appelle Armand,
Fleur est l’une des sœurs de Julia,
Elle a une fille du nom de Raïsa

De toutes ses tantes Fidel préfère Rosalie,
Elle est adorable, enfin c’est lui qui le dit.
Pour Fidel Raïssa est une cousine,
Raïssa a une sœur qui s’appelle Valentine.

La cousine de Valentine est la nièce à Rosalie,
La nièce en question est la fille de Stéphanie
Stéphanie a une autre fille qui s’appelle Dahlia
Moi dans tous ça je suis amoureux de Wassila.

Le problème est que ma petite sœur s’appelle Céline,
Céline est aussi la petite sœur de Fidel et de Marceline,
Dans cette histoire peut-être que rien ne t’étonne,
Mais Dahlia et Wassila : c’est la même personne

dimanche 27 novembre 2011

Il y a des enfants dans la rue


Hier je me suis enfermé dans ma chambre
Pensant à cet enfant qui au mois de décembre,
Une boîte à la main demandait à manger,
Aux passants qui avaient l’air de l’ignorer.

Pendant que d’autres enfants allaient à l’école,
Lui était dans la rue luttant contre le froid,
Vêtu d’une chemise déchirée sans col,
Il répétait continuellement des paroles à basse voix.

Combien d’enfants dans le monde n’ont pas de toit ?
Combien sont ceux qui pendant l’hiver,
Passent leur temps à lutter contre le froid
Avec pour seule arme leur maigre pull-over ?

Qui sont ces parents qui se donnent la permission
De faire des enfants sans s’en occuper ?
Que fait mon gouvernement dans une telle situation
A part tenir des discours auxquels personne ne peut se fier ?

Ce matin en allant à l’école j’ai revu cet enfant
Dont le regard avait l’air de me dire
« Crois-tu que je suis différent des autres enfants
Pour que le ciel jusqu’à ce point décide de me punir ?»



Il arrive parfois


Il y a des jours où ça va
Et d’autres où c’est la cata
Des jours où tu pleurs de joie
Et d’autres où l’on se moque de toi.

Parfois tu te poses des questions
Tu as peur de prendre des décisions,
Tes pleures et rires dépendent pourtant de toi
Mais la tristesse sur ton visage se voit.

Parfois tu cherches un ami pour t’écouter
Quelqu’un à qui tu peux tout raconter
En ce moment précis l’ami est absent
Au fond de toi, tu pleurs comme  un enfant

Tu te dis que ton sort est immonde
Tout comme la mer ta colère est profonde
Mais si à l’esprit tu demeures fort
Facilement de tes problèmes tu t’en sors

Parfois tu te poses des questions sur la vie
Sur la mort, l’enfer et le paradis
Et si tes questions ne te rendent pas ivre
Alors dis-toi que tu commences à vivre.

La vie pour certains,...


La vie pour certains est un cadeau
Pour d’autres c’est un fardeau
Pour moi ce n’est ni l’un ni l’autre
C’est un peu de rires, de pleurs de part et d’autre.

Ma vie est une poésie,
Ma mort en sera aussi
J’ai connu la joie, l’ennui,
Le succès, l’échec aussi.

Marchant la tête dans les cieux,
Je me force parfois d’être heureux,
J’écris sans cesse mes joies et mes peines
Je ne cache pas ma colère encore ma haine.

Ma vie, c’est un peu de tristesse
Additionnée de bonheur et de détresse
Ma vie est un mélange de sentiments
Conjuguée au passé ainsi qu’au présent.

La vie pour certains est une bénédiction
Pour d’autres c’est une malédiction
Pour moi ce n’est ni l’un ni l’autre
C’est un peu de soleil de part et d’autre.


Dieu et sa parole

Au commencement était la parole,
Et celle-ci était Dieu,
Autant l’un vous console,
Autant l’autre vous rend heureux.

La lumière vient de sa parole,
L’homme a été créé à l’image de Dieu
Et quand Dieu nous console,
On ne peut qu’être heureux.

Croire en sa parole,
C’est croire en Dieu
Qui chaque jour nous console,
Et sans cesse nous rend heureux.

Ecoutons donc sa parole,
Rendons grâce à  Dieu,
Car dans le silence il nous console,
Et qui croit en lui est toujours heureux.

Je n'ais que mon coeur

Que le ciel me tombe sur la tête si je te promets la lune,
Que je sois puni si je prétends posséder une fortune,
Je ne pourrai t’offrir ni des étoiles ni le soleil,
Encore moins une des sept merveilles.

Je n’ai que ma fierté pour héritage,
Le nom d’un homme plein de courage.
Même si le sourire m’a pris en otage,
La tristesse se lit souvent sur mon visage.

Je voudrai pourtant te couvrir de roses,
T’écrire de belles paroles toutes en prose,
Te dire à quel point tu es sublime,
 Sans pour autant commettre un crime.

Mais contrairement à Victor Hugo,
Je ne sais pas écrire de jolis mots,
Je reste  alors moi, Je reste Isidore,
Car ainsi, je sais comment te dire que je t’adore.