samedi 27 avril 2013

Maman si seulement...


Maman ton fils a grandi,
Tel un fruit qui sur un arbre muri,
Il croit comprendre les choses de la vie,
Il se souvient toujours de ce que tu lui avais dis.

Il regrette ses fautes et te demande pardon,
Car l’homme qu’il est même s’il demeure ton garçon,
Est  aujourd’hui en mesure de comprendre,
Tout ce que tu lui as laissé entendre.

Maman le poids de ton absence se faire ressentir,
Il est dur à supporter et parfois le fait souffrir,
Il y a trop de chose qu’il aimerait te dire
Comme cette mélancolie qu’il essai de fuir.

Maman il sait que comme hier tu le comprends,
Que tu n’es pas indifférente à la souffrance de ton enfant,
Mais vois tu le monde d’hier n’est plus,
Tout comme ton sourire qu’il ne verra plus.

Maman ton fils je crois a grandi,
Il chante, danse, pleur et rit,
Il marche, trébuche, tombe, se relève,
Mais garde espoir et poursuit la réalisation de ses rêves.

J'aurai voulu moi aussi...


J’aurai voulu écrire comme Alphonse de Lamartine,
Assembler des vers pour magnifier ma « Valentine », 
Chanter la vie à travers mon vocabulaire,
Embellir mon quotidien malgré ma misère.

J’aurai voulu slamer comme Grand Corps Malade,
Ecrire à l’oral même quand je me balade,
Adoucir les cœurs à travers des rimes,
« Tuer » certains sans commettre un crime.

 J’aurai voulu avoir le talent de Soprano,
Avec classe et élégance manier le micro,
Donner de l’espoir à ceux qui ont tout perdu,
Raper pour faire plaisir même aux inconnus.

J’aurai voulu avoir le succès de David Beckham,
Qu’après mon passage tout le monde m’acclame,
Que je sois connu même dans les pays dont j’ignore l’existence,
Que je sois le modèle que des parents conseillent à leurs enfants.

Mais voilà, la chance ne m’a pas été donnée,
D’avoir le talent des personnes citées
Mais je remercie le ciel pour ce que j’ai toujours été,
Un Etre plein défauts mais aussi de qualités

Je reste moi car le « moi » n’est pas que moi,
Il est aussi vous tout en demeurant moi,
Un « Moi » qui pleur, un « Moi » qui sourit,
Un « Moi » qui espère, un « Moi » qui vit.